Un nouveau bâtiment de huit étages est accueilli entre l’ordre orthogonal du quartier et la douce topographie du site. Le bâtiment se dessine par rapport à une double orientation. Du côté de la rue, il renforce la disposition orthogonale existante tandis qu’à l’arrière, sa morphologie s'harmonise avec le mouvement de la topographie. Laissant couler l'exceptionnelle colline en moraine vers le bâtiment, une ouverture se forme et donne naissance à une cour, qui devient l’espace commun des habitants. Le minéral et le végétal se rassemblent autour d’un peuplier tremble emblématique, laissant doucement passer sous son ombre l’air du temps. Comme le parc du Désert avec ces jardins potagers et son canal - unique en son genre - invitant les promeneurs du quartier, la nouvelle cour avec sa colline devient un espace privilégié, entre l'espace urbain et la petite forêt, qui dessine le paysage.
 
L’accès au site se fait par le chemin de Guillaume-de-Pierrefleur. Le bâtiment, avec son généreux passage abritant un escalier monumental, se relie à cette rue et appelle ses habitants à pénétrer dans le cœur de l'ensemble. Ce changement de niveau entre la rue et la cour permet, tout en étant dans une continuité, de hiérarchiser les espaces selon le besoin d’intimité. Cette cour est une plaque tournante sur la nouvelle promenade, commençant à la rue et fuyant vers la nature pour se raccorder jusqu’au nouveau siège de l’ECA. C’est le lieu de rassemblement par excellence d’où les accès dans le bâtiment se font et autour duquel des espaces communs d’activités et d’utilisation prennent place. Au niveau de la rue,  les personnes à mobilité réduite, cyclistes et parents avec poussettes trouvent la possibilité de rentrer directement dans le bâtiment où se trouve l’accès vers un ascenseur ainsi que des espaces de rangement pour vélos et poussettes. Cet accès est relié verticalement à la cour.